Published by Christophe Crévieaux, on 08/02/2008
Le point commun à tous les effets de l’évolution est l’incertitude qu’ils engendrent. La caractéristique de la « Génération Y » est de pouvoir s’en accommoder, voire de s’y adapter.
Ainsi, tout ce qui est susceptible de disparaître demain, sans pouvoir intervenir, est relativisé en termes d’importance, n’affecte pas l’individu, ne le mobilise pas. Tout ce qui est susceptible d’être contrôlé et qui participe à l’épanouissement personnel, la réalisation de soi, est mis en avant plan. Ainsi, la théorie du locus of control (A. Adler, W. H. James) est une magnifique lentille pour comprendre la manière dont cette génération organise ses priorités, ses valeurs et ses lieux d’investissement. Tout ce qui relève d’un sentiment de contrôle fort pour un individu (internal locus) et qui participe à son épanouissement personnel (trajectoire de vie) est classé comme important et prioritaire (réseau social, compétences), tout ce qui relève d’un sentiment faible ou aléatoire parce que régit par une entité externe (external locus) est considéré comme d’importance moindre voire quasi nulle (emploi, carrière).
Par extension, on peut observer comment la « génération y » se réapproprie un mot d’ordre largement partagé dans le champ social qui veut que chacun devienne l’acteur de sa propre vie.
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