Published by Inge Geerdens, on 01/10/2008
Il ressort de l’enquête réalisée par Vedior que les travailleurs belges ne sont pas particulièrement satisfaits par leur salaire et leurs opportunités de promotion. Une telle enquête est-elle bien nécessaire ? Ne pouvons-nous pas partir du principe que tout le monde aimerait gagner plus, grimper les échelons professionnels quatre à quatre et disposer de plus de temps libre ?
En outre, il ressort de ce sondage que les employeurs sont à peine conscients du mécontentement de leur personnel. Cela, je peux le comprendre. Notre pays est avant tout un pays de PME qui créent 60 % des emplois. Dans les PME, il faut souvent faire avec ce que l’on a. Des salaires exorbitants ? Oubliez-les. Travailler dur ? Soyez-en sûr. Et les possibilités de promotion y sont également limitées. L’avantage, c’est qu’il n’y a pas de structures hiérarchiques complexes et que le patron n’est jamais loin.
Je ne comprends pas que tant d’employés, malgré leurs griefs, gardent ces jobs mal payés et stressants. Lorsqu’on n’est pas heureux, on doit en tirer les conclusions qui s’imposent, chercher ailleurs et – pourquoi pas ? – créer sa propre entreprise. Je ne comprends pas un tel manque de flexibilité. Si quelque chose me pose problème, j’agis. J’aimerais que chacun gagne plus et travaille moins dur. Mais je ne crois tout simplement pas aux contes de fées.
(Ce ‘billet’ est paru également dans L’ Echo)
Bonjour Inge ,
Une fois de plus , je suis totalement de ton avis.
De plus , cette manière de subir les situations est génératrice de stress et d’agressivité tant sur le lieu de travail que dans la vie privée et sociale.
L’absence de pro-activité , et le manque d’assertivité ,n’a jamais permis à quiconque d’atteindre ses objectifs personnels ni d’être conforme à ses propres valeurs.
Très cordialement.
Georges Van Simpsen.
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