Published by FORUM, on 05/03/2009
Le professeur flamand (originaire de Gand) Willem Verbeke, professeur de ‘sales & account management’ à l’Université Érasme de Rotterdam, estime qu’effectuer un scanning du cerveau des collaborateurs (potentiels) serait intéressant pour les employeurs.
Willem Verbeke et son équipe ont étudié, à l’institut de recherches ISAM-Neuroscience de l’Université Érasme de Rotterdam, le comportement des gens ainsi que leur intelligence sociale et émotionnelle en se basant sur le scanning de leur cerveau. Selon M. Verbeke, il est possible, sur la base d’un tel scanning, d’émettre des appréciations fondées sur l’aptitude d’une personne à exercer un travail déterminé. Il est même possible d’étendre son utilisation aux conseils en matière de développement professionnel.
La société de conseils dirigée par Willem Verbeke – Professional Capital, qu’il a fondée en 2004 avec Maarten Colijn – effectue des scannings cérébraux, des tests et des interviews de candidats postulant à des emplois commerciaux (de direction ou de services externes) s’accompagnant, selon leurs propres dires, de rapports validés. Les opérations de recrutement, de sélection et de développement de carrière auront recours, dans une mesure croissante, aux scannings cérébraux, estime Willem Verbeke. Selon lui, ils deviendront même monnaie courante d’ici à cinq ans. Mais ils seront (et devront) toujours être soumis à l’autorisation du candidat ou du collaborateur.
Roger Blanpain, professeur émérite en droit du travail de l’Université de Louvain (KUL), estime pour sa part que les scannings cérébraux effectués dans le cadre de procédure de recrutement & sélection ou de développement de carrière sont illégaux. En outre, souligne M. Blanpain, ‘l’exploration de la personnalité humaine a des limites’.
Et vous, qu’en pensez-vous ?
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