Published by HRMblogs, on 26/07/2021
Par Laurent Delime (HR Director & Partner @ EASI)
Le 21 avril était un jour spécial pour nous. Au total, 51 collègues ont franchi le pas et sont devenus actionnaires de notre société. Aujourd’hui, EASI comptent 302 employés, et 99 d’entre eux sont actionnaires.
Cela signifie que 33% ou 1 employé sur 3 chez EASI a des parts dans l’entreprise.
C’est un chiffre impressionnant, surtout quand on sait qu’une étude menée par la FEAS (Fédération européenne de l’actionnariat salarié) dans 32 pays européens montre que seuls 3 % des salariés des sociétés cotées en bourse sont actionnaires.
En outre, sedlon les résultats de cette étude, ces salariés actionnaires sont principalement des cadres supérieurs.
Avec à peine 42 380 salariés-actionnaires, il est frappant de constater que très peu d’entreprises belges ouvrent l’actionnariat à leurs employés. À titre de comparaison, en France, près de 3 millions de salariés détiennent des actions dans leur entreprise, tandis qu’en Grande-Bretagne, on compte près de 2 millions de salariés-actionnaires. On peut donc parler d’une énorme différence avec nos pays voisins.
Pourquoi parler de ces différents chiffres ? De nombreuses entreprises sont aujourd’hui confrontées à une moyenne d’ancienneté de plus en plus courte. Les politiques de rétention positives ont donc gagné en importance ces dernières années en tant qu’outil permettant de renforcer la position d’une entreprise sur le marché. Après tout, retenir votre personnel est un meilleur investissement que les coûts associés à la sélection, au recrutement ou au départ des employés. En d’autres termes, ceux qui parviennent à réduire la rotation du personnel bénéficient d’un avantage concurrentiel considérable.
Grâce à l’actionnariat-employé, les entreprises possèdent une clé puissante pour retenir plus longtemps leurs meilleurs employés. Dans de bonnes conditions, non seulement vous offrez une aventure aux éléments moteurs de votre entreprise, mais vous reconnaissez aussi leurs efforts, vous leur offrez des perspectives et vous pouvez les faire participer à vos bénéfices. Ces derniers sont combinés chez EASI à une prime collective annuelle pour tous les employés.
Les intérêts du groupe priment toujours sur les intérêts individuels. Le partage est dans notre ADN. Parce que notre entreprise n’appartient pas à une seule personne, nos valeurs communes nous permettent de créer une culture qui permet à nos collaborateurs de relier leurs objectifs personnels à ceux de notre entreprise. Ainsi, l’intérêt collectif va entrainer un impact positif sur l’efficacité et sur la mobilisation interne ayant pour effet d’atteindre plus vite les objectifs fixés.
Je pense que beaucoup seront d’accord avec moi pour dire que le bonheur au travail est une responsabilité partagée. Aujourd’hui, chaque génération accorde de l’importance à des aspects spécifiques différents dans son package de rémunération. En tant qu’employeur, outre la corbeille de fruits, la table de ping-pong ou le système de rémunération flexible, vous devez également vous concentrer sur les éléments non financiers. Des besoins élémentaires qui, vous le savez, rendront chaque employé plus heureux. Pensez à obtenir de la perspective, de la reconnaissance, un environnement sûr, de la confiance, de la place pour la participation…
L’inconnu engendre généralement de l’inconfort, mais la participation aux parts de l’entreprise des employés peut rendre beaucoup de ces choses concrètes et ancrées. Elle a déjà donné des ailes à notre entreprise, ce qui a entraîné une forte croissance. Si vous recherchez un modèle innovant pour offrir aux hauts potentiels plus qu’un emploi ordinaire, ce modèle offre sans aucun doute une clé importante permettant de retenir les employés les plus performants plus longtemps.
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